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Ce que j’appelle oubli inspire à Preljocaj un nouveau plaidoyer. Soit un regard politique et poétique sur la tragédie du quotidien, sublimé par la géniale écriture du chorégraphe.
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Foutraques et joyeusement approximatifs, Antoine Defoort et Halory Goerger créent aux Subsistances leur nouveau spectacle. Germinal met en scène des individus qui envisagent le plateau comme un espace vierge et fécond, dans lequel tout est à faire. Dans cet espace, ils vont s'employer à faire émerger un système. en étant candide on dirait: un monde.
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Présentée au Brésil et en Russie, Murmures est une pièce charnière dans le parcours de Bouba Landrille Tchouda. Elle résulte de son travail dans les maisons d'arrêt avec les détenus et de la rencontre entre intimité et énergie hip-hop. Un duo de la violence à la paix.
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- Spectacle
Cecilia Bengolea et François Chaignaud – altered natives' Say Yes to Another Excess — TWERK
Le duo, à l’imagination hybride, rassemble une coalition de danseurs-auteurs, et invente un corps buvard, polyglotte. Ils veulent créer des danses dans lesquelles ils pourraient se dissoudre, des danses abstraites - tels des minéraux ou des métaux.
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- Spectacle
Colin Dunne – Out of Time
Il aura incarné au sein de Riverdance l’extrême médiatisation des claquettes irlandaises, mais l’art de Colin Dunne dépasse le seul cadre de la tradition, et sa pièce Out of Time s’impose comme un tournant dans le parcours hors norme du danseur virtuose.
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Trois drôles de chorégraphes entrent En piste pour un tour de chant chorégraphique de leurs souvenirs. Comme une rétrospective « en-chantée » témoignant de leur engagement dans la danse.
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- Spectacle
Dada Masilo – Swan Lake
A onze ans, Dada Masilo tombe amoureuse du Lac des cygnes et se promet d’en créer une version personnelle. Elle s’y consacre à 26 ans et fait exploser joyeusement les codes du ballet romantique avec un seul mot d’ordre : être iconoclaste.
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- Spectacle
Dave St-Pierre – Création 2012
Larmes, chairs, sueur et beaucoup d’autres choses… Voici la matière puissante et déjantée de la nouvelle création de Dave St-Pierre. Elle est présentée pour la première fois en France à la Maison de la Danse et devrait confirmer la réputation de cet artiste hors norme.
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Dans le théâtre de David Bobee, Roméo et Juliette quittent le XVIe siècle et consument leur passion de nos jours pour raconter la célèbre pièce de Shakespeare avec un angle politique très fort. le metteur en scène aborde les luttes fratricides du drame avec un théâtre toujours au bord du chorégraphique.
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Des scènes de bal mythiques sont transmises joyeusement au public.
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Une nuit Balinaise, opéra en trois actes, nous plonge dans la culture balinaise, dans ce qu’elle a de plus profond, de plus réel et de plus authentique. Nous aurons la chance de découvrir ces arts qui ont inspiré dans les années trente des artistes aussi différents que Charlie Chaplin, Benjamin Britten ou Antonin Artaud.
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Saviez-vous que le Japon est une terre de danse? La réponse est «oui», et le Japanese Delight vous fera découvrir la vitalité et la diversité de la danse hip-hop japonaise.
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Cette proposition artistique nous rappellera combien le début du XXe siècle fut décisif dans l’évolution des arts indonésiens. Dans ce programme, nous pourrons entendre le gamelan Gong Kebyar qui met en relief toutes les ressources sonores du gamelan et la virtuosité de ses musiciens.
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- Spectacle
Israel Galván – La Curva
Jazz contemporain, chant traditionnel et au milieu exactement la danse d’Israel Galván qui dynamite le flamenco sans pour autant faire l’économie du spectaculaire.
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Jan Fabre nous offre un combat entre Thanatos et Eros dans le solo Preparatio Mortis, comme un précipité de son oeuvre écrit pour une danseuse, guerrière de la beauté.
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Le monde de la danse contemporaine a perdu ces dernières années ses plus grandes figures : Pina Bausch, Merce Cunningham, Kazuo Ohno, Maurice Béjart… Un maître est avec nous pour la Biennale de la danse, grâce au Ballet de l’Opéra de Lyon qui a demandé à Jiří Kylián de reprendre One of a Kind.
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Embarquer des centaines d’amateurs dans un opéra-navire, c’est le projet de Julie Desprairies, qui ouvre l’architecture hybride de l’Opéra de Lyon sur la ville. Pour une danse participative… E la Nave Va.
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Autodidactes et touche-à-tout, Kaori Ito et Hiroaki Umeda présentent chacun une pièce, dont le point commun est l’imprégnation par leurs origines nippones. Entre intériorité et effets visuels, deux fortes personnalités.
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Espoir et illusions perdues palpitent dans Gardenia, la fleur de ce spectacle aux émotions douces-amères évoque la différence sous la question du genre, de l’art et du vieillir.
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Avec La confidence des oiseaux, fantastique rencontre entre quatre danseurs et trente oiseaux, Luc Petton met en place un autre rapport à la danse dans la relation à l’animal.
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Insatiable Maguy Marin : si elle a récemment quitté la direction du CCN de Rillieux-la-Pape, la même fibre créatrice hors norme habite toujours cette figure de la danse contemporaine.
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Monter Les trois petits cochons pour le jeune public, c’est pour Marion Lévy l’occasion de repenser la spécificité de son travail de chorégraphe et ses années passées auprès d’Anne Teresa De Keersmaeker. Un conte joyeusement revisité, entre dévoration et révélation.
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Dans Je me souviens / Oroitzen Naiz, Mizel Théret réunit trois héros de la culture basque. Ensemble, ils mettent en jeu leur mémoire, mais surtout inventent une chorégraphie d’aujourd’hui.
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Chaque nouvelle pièce de Mourad Merzouki vient décaler un peu plus son rapport au hip-hop. Pour sa dernière création, le chorégraphe associe les danseurs de hip-hop français et des danseurs contemporains taïwanais. La barrière de la langue l'amène ici à réfléchir autrement, laissant la place au langage du corps et aux gestuelles façonnées et pétries de cultures différentes qui viendront s'enrichir et s'entremêler.
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Figure marquante des Deschiens, Patrice Thibaud développe un art du burlesque qu’il conçoit comme un hommage aux grands comiques français. Titre Cocorico , pour une galerie de personnages/créatures sans paroles… l’enfance de l’art en somme.
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Version jeune public de Vortex, L’après-midi d’un foehn envoie valser dans les airs des dizaines de marionnettes en plastique, qui s’éveillent à la vie.
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- Spectacle
Phia Ménard [Cie Non Nova] – Vortex
Phia Ménard vient du jonglage. Après avoir joué avec des boules de glace dans P.P.P., elle joue aujourd’hui avec le vent. Elle apporte à la Biennale deux pièces dans un tourbillon d’une incroyable beauté plastique créé par le foehn, le vent qui rend fou.
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Philippe Decouflé fait défiler pour le public ses 30 années de création, les mains dans les poches. Il transmet sans nostalgie le meilleur de ses spectacles à une nouvelle génération de danseurs.
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- Spectacle
Rachid Ouramdane [L'A] – Sfumato
Rachid Ouramdane travaille la notion de disparition et de trouble en s'appuyant sur les témoignages de réfugiés climatiques. Un édifiant documentaire fiction dansé par six interprètes aux techniques singulières.
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Il y a tout un courant de la danse qui a travaillé le corps sur le mode d’une illusion d’optique ; historiquement on pense à Loïe Fuller, Alwin Nikolais, plus récemment : Philippe Decouflé… Chaque fois des expériences hypnotiques qui créent la confusion du réel. C’est dans cette histoire des corps hallucinés que s’inscrit le travail de la compagnie 14:20, passée maître dans l’art de la magie nouvelle. Les 14:20 proposent pour la Biennale de la danse une forme brève de 10-15 minutes en préfiguration de leur prochaine création.
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Robyn Orlin fait aujourd’hui danser autour de la beauté une des plus importantes compagnies sud-africaines : Moving Into Dance Mophatong. Sans rien perdre de sa capacité à s’indigner contre les clichés misérabilistes d’une Afrique victime.
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Quel est le sens de la physicalité quand elle est poussée à l'extrême ? Et comment la danse peut-elle devenir le lieu même du défi physique ? Ces questions animent depuis ses débuts le danseur Samuel Lefeuvre, un des interprètes emblématiques de la danse belge. Pour son premier solo, il reconduit l'identité de son style, en travaillant l'idée du corps accidenté. Et de ses possibilités de reconstruction.
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Nouvelle création pour le Maître Ushio Amagatsu fondateur de la compagnie Sankai Juku qui depuis le milieu des années 70 décline une danse énigmatique aux images somptueuses, portée par les corps poudrés de danseurs officiants de rituels muets. Une création événement.
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Éternel sacre du printemps : Thierry Thieû Niang et le dramaturge Jean-Pierre Moulères en proposent une nouvelle variation portée par des danseurs seniors amateurs, avec la participation de Patrice Chéreau, lecteur d’extraits des Cahiers de Nijinski.
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De succès en succès, Yuval Pick, nouveau directeur du CCN de Rillieux-la-Pape passe à une autre dimension avec une pièce pour 7 danseurs. Il y pose la question des conditions d’écoute et de partage entre individus pour donner une représentation sensible et intelligible de notre relation au groupe.