Le résultat final est une sorte de drapé graphique de lignes blanches sur un béton gris et hétérogène, venant s’intégrer à la fois au site et à sa nature hydraulique, ainsi qu’aux traces de la fresque éphémère pré-existante.
Son dessin automatique est guidé par le vocabulaire symbolique et graphique qu’il a développé, et il présente ses créations comme des « poèmes visuels » que le public peut ensuite essayer de déchiffrer.
La création proposée dans la montée des Chazeaux est le fruit d’une réflexion sur le site, son histoire et ses contraintes. La première contrainte est l’existence de la fresque au sol de Eltono (2019). A la place d’être un frein, il s’agit ici du premier guide qui va permettre de composer sur le sol, puisqu’après repasse et épaississement léger des lignes colorées de l’oeuvre existante, cette structure composera le squelette de la fresque. Les lignes existantes seront ensuite assemblées au graphisme de Bleg, connectant les différentes représentations de personnages humains, chutant sur le glacis de béton de la pente, s’écoulant comme l’eau par temps de pluie. L’idée est aussi ici de faire un lien avec l’escalier qui monte sur ce site, très passant. En représentant cette foule de personnages humains qui chutent dans cette pente en béton, on vient symboliquement s’opposer à la force déployée par les piétons qui montent les marches. Le résultat final est une sorte de drapé graphique de lignes blanches sur un béton gris et hétérogène, venant s’intégrer à la fois au site et à sa nature hydraulique, ainsi qu’aux traces de la fresque éphémère pré-existante.
Public
Tout public