Nach
- Podcast “Le Beau Bizarre” de Zineb Soulaimani - 2022
- Nach au micro de RCF dans “Entrez dans la danse” - 2023
Bio –
Née en 1987 à Montreuil (France), Nach rencontre le Krump à l’âge de 22 ans devant l’Opéra de Lyon après avoir vu Rize le film-documentaire de David Lachapelle consacré à cette danse urbaine. Nach développe simultanément son rapport à la scène et à la création. Interprète pour différents artistes, elle multiplie les rencontres avec des personnalités de tous horizons comme le chorégraphe Heddy Maalem et le metteur-en-scène Marcel Bozonnet. Côté musique, on la retrouve auprès de Koki Nakano et Ruth Rosenthal (collectif Winter Family). Côté cinéma, elle mène une aventure singulière avec les étudiants de l’une des écoles du collectif Kourtrajmé. Un travail de transmission portant sur le corps, la posture et l’incarnation, éléments fondateurs dans son propre parcours. Un basculement s’opère en 2017 avec la création de son premier solo, "Cellule", bientôt suivi, en 2019, de "Beloved Shadows", pièce réalisée après un voyage au Japon. L’artiste y découvre, entre autres, certains arts de la scène comme le théâtre Nô et le Bunraku ainsi que la danse Butô. Plus que jamais convaincue de la nécessité de « faire récit », Nach s’engage davantage dans sa propre voie, celle d’un corps organique, dont la danse puissante et délicate croise d’autres perceptions et gestes artistiques comme les arts visuels, les espaces d’errance, de glissement, la lumière ou encore les mots. Une approche de la création dont témoigne sa conférence dansée "Nulle part est un endroit" (2021). Résistant aux catégories, son travail interroge aussi bien le féminin que les processus engagés par chacun pour se réapproprier une identité multiple. Questions qu’elle aborde différemment dans sa première pièce de groupe, "Elles disent", créée en 2022.
François Chaignaud
- Podcast Tous danseurs de Dorothée de Cabissole - 2022
- Podcast Radio France musique “La Quatre saisons n'est pas qu'une pizza”
Bio –
Né en 1983 à Rennes (France), François Chaignaud, diplômé en 2003 du Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris, a collaboré avec de nombreux.ses chorégraphes (Alain Buffard, Boris Charmatz, Emmanuelle Huynh ou Gilles Jobin). Depuis la création de sa première pièce en 2004, il mène un parcours multiple de danseur, chorégraphe, chanteur, acteur, historien et artiste de cabaret. Son travail, qui tisse pour la danse le rêve d’une expression globale creusant la porosité et les potentialités du corps, est très tôt marqué par l’articulation du chant et de la danse. Diplômé d’histoire, il nourrit son art de recherches approfondies – épaisseur historique qui se lit aussi bien dans ses propres pièces que dans les nombreuses collaborations qu’il ne cesse de mener, notamment avec le cabarettiste Jérôme Marin ("Sous l’ombrelle"), Marie Caroline Hominal ("Duchesses"), ou le plasticien Théo Mercier ("Radio Vinci Park"). De 2005 à 2016, François Chaignaud crée avec Cecilia Bengolea plusieurs pièces marquantes présentées dans le monde entier, parmi lesquelles "Pâquerettes" (2005), "Sylphides" (2009), "(M)IMOSA" (co-écrite et interprétée avec Trajal Harrell et Marlene Monteiro Freitas, 2011), "Dub Love" (2013) et "DFS" (2016). En 2021, il fonde la structure Mandorle Productions, qui affirme son souhait de poursuivre une démarche artistique marquée par de nombreuses collaborations. Il crée avec Nino Laisné Romances inciertos, un autre "Orlando" (2017), spectacle dansé et chanté à partir des figures de l’androgynie du folklore baroque espagnol, présenté à la 72e édition du festival d’Avignon. Ensemble, ils poursuivent une nouvelle recherche autour des danses de couple en Amérique du Sud. En mai 2018 il crée "Soufflette", une pièce pour le Ballet Carte Blanche (Norvège). En mai 2019 a eu lieu au Kunstenfestivaldesarts la première représentation de "Symphonia Harmoniæ Cælesitum Revelationum", une recherche autour du répertoire d’Hildegarde de Bingen en collaboration avec Marie-Pierre Brébant. En 2021, il crée "Golden shower", un duo dans lequel il danse aux côtés du japonais octogénaire Akaji Maro. En 2022, il crée pour le festival d’Avignon "Tumulus" avec le directeur des Cris de Paris de Geoffroy Jourdain.
Collectif ÈS
Bio –
Aujourd’hui trentenaires, Sidonie Duret, Jérémy Martinez et Emilie Szikora se rencontrent en 2009 au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Lyon où ils expérimentent la création et l’interprétation avec "P’Lay’s", une pièce pour trois interprètes et une mangeuse de chips. Ce trio donne alors naissance en 2011 au Collectif ÈS. En 2014, leur seconde création "Hippopotomonstrosesquippedaliophobie*" est primée par le Prix du Public de la 6e édition du Concours Reconnaissance. Fouiller, chercher, explorer l’écriture chorégraphique à trois est leur envie principale. Le Collectif ÈS appréhende la création comme une fabrique collective pour proposer des objets issus du collectif. Au travers d’actions et d’intentions concrètes, les trois chorégraphes cherchent une intensité physique qui pousse les corps à s’engager, à être habités pleinement. Un désir de développer une empathie physique, d’investir des corps qui communiquent et transpirent le plaisir d’être ensemble. Cette recherche est sans cesse alimentée par leurs questionnements autour de la communication, de l’énergie de groupe, de la nécessité pour eux d’un tel fonctionnement et du rôle social qu’il peut jouer. Créer est l’opportunité de se rassembler, d’oeuvrer ensemble, de questionner le rapport à l’autre. Ils cherchent à comprendre et mettre en exergue la question de l’intime et du commun, dans le passage de l’un à l’autre. C’est ce qui teinte chacune de leurs pièces ; "Hippopotomonstrosesquippedaliophobie*" (2014), "Jean-Yves, Patrick et Corinne" — un trio à 5 (2017), "1ère Mondiale" (2019) des solos collectifs et "Fiasco" (2021). "La Série Populaire", initiée en 2016 avec le bal "I wanna dance with somebody", revisite les codes de pratiques et rassemblements populaires et met en jeu le collectif au sens large dans des pièces aux formes hybrides, participatives et engageantes pour le public. Suivront alors "Le Karaodance" (2018) et "Loto3000" (2020). En tant qu’artistes associé·es à la Rampe d’Échirolles (2019/2022) pour une durée de trois ans où ils créent le concept "YOLO Troc de pratique, ainsi que J’peux pas j’ai Bingo !" et "Mini Mode d’Emploi à Danser pour enfants". Depuis 2022, le collectif ÈS est un artiste associé au CCN La Rochelle Mille Plateaux et au Rive Gauche scène conventionnée art et création Saint-Étienne du Rouvray.
Phia Ménard
- Podcast France Culture “Affaires culturelles” - 2021
- Podcast “Rencontres augmentées” de la Scène nationale du Sud-Aquitain - 2020
- Podcast du Théâtre National de Bretagne - 2022
Bio –
Née en 1971, Phia Ménard suit des formations de jonglerie, danse contemporaine, en mime et jeu d'acteur. Elle étudie et devient interprète de plusieurs spectacles de Jérôme Thomas de 1994 à 2002. Parallèlement elle suit les enseignements de la pratique du danseur de Hervé Diasnas. Elle fonde la Compagnie Non Nova en 1998 avec pour précepte fondateur, « nous n'inventons rien, nous le voyons différemment » : “Non nova, sed nove”. La direction est assurée par Phia Ménard et Claire Massonnet. C'est avec le solo “Ascenseur”, fantasmagorie pour élever les gens et les fardeaux, en 2001, qu'elle se fera connaître comme autrice. Artiste associée à la scène nationale Le Carré à Château-Gontier, elle y développe un travail scénique où l’identité et la virtuosité sont remises en cause. Naissent ainsi plusieurs créations et événements dont “Zapptime”, rêve éveillé d'un zappeur, et une conférence spectacle, “Jongleur pas confondre”, avec le sociologue Jean-Michel Guy. À partir de 2005 elle développe la notion « d’injonglabilité » et crée les pièces “Zapptime #Remix”, “Fresques” et “sketches 2nd round”, “Doggy Bag” et deux formes cabaret : “Jules for ever” et “Touch It” avec le sextet Frasques.
En 2008, elle prend une nouvelle direction avec le projet I.C.E. pour “Injonglabilité Complémentaire des Eléments”, ayant pour objet l'étude des imaginaires, de la transformation et de la dé-construction. Un projet toujours en cours où la rencontre des corps et des matériaux naturels questionnent les sujets de société, d’identité et de violence. Cette même année, elle ouvre le cycle des “Pièces de Glace”, avec elle le spectacle “P.P.P.” aux Nouvelles Subsistances de Lyon. Elle crée la performance “L'après-midi d'un foehn Version 1”, première des “Pièces du Vent” au Muséum d'Histoire Naturelle de Nantes, pour laquelle elle reçoit en 2012 le Prix du Physical theater Fringe D’Édimbourg. En 2009, elle réalise la performance “Iceman” pour le projet Coyote Pizza du collectif La Valise. En 2010, invitée au 64 Festival d'Avignon pour les « Sujets à Vif » de la SACD, elle crée avec le poète sonore Anne- James Chaton “Black Monodie” (cycle des “Pièces de Glace”). En octobre 2011, elle crée “L'après-midi d'un foehn” et “VORTEX” (cycle des “Pièces du Vent”). Elle intervient sur les questions de genre et les humeurs pour “In the Mood au CIFAS” à Bruxelles avec le philosophe Paul B Preciado. En janvier 2014, elle est promue au grade de Chevalier de l'Ordre des Arts et des Lettres. Elle devient artiste associée à l'Espace Malraux Scène Nationale de Chambéry et de la Savoie. L'année suivante, elle devient artiste associée au Théâtre Nouvelle Génération – Centre Dramatique National de Lyon et artiste-compagnon au centre chorégraphique national de Caen en Normandie. Elle crée au Festival Montpellier Danse 2015 la pièce “Belle d’Hier” (cycle des “Pièces de Glace”). En 2017, elle devient artiste associée du Théâtre National de Bretagne de Rennes. Elle est invitée de la documenta 14 à Kassel et y crée “Contes Immoraux – Partie 1 : Maison Mère”. Elle crée “Les Os Noirs” (cycle des “Pièces du Vent”). Elle donne son nom à la 79e promotion de l'ENSATT. En 2018, elle met en scène l’opéra “Et in Arcadia Ego” avec les Talens Lyriques à l’Opéra Comique puis elle crée “Saison Sèche” au 72°Festival d’Avignon. En juin 2020, le Syndicat de la critique théâtre, danse et musique décerne à Phia Ménard le prix de la critique dans la catégorie Danse – Performance. En Janvier 2021, elle est interprète de A D-N de la chorégraphe Régine Chopinot. La même année elle est invitée du 75 Festival d’Avignon où elle crée “La Trilogie des Contes Immoraux (pour Europe)”. En 2022, elle met en scène l’opéra “Les Enfants Terribles” de Philip Glass et Jean Cocteau à l'Opéra de Rennes.
Marco da Silva Ferreira
- Minute du spectateur par la Maison de la danse de Lyon - 2022
- Pocast de la Fédération des Radios Associatives en Pays de la Loire
Bio –
Né en 1986 à Santa Maria da Feira (Portugal), Marco da Silva Ferreira est diplômé en physiothérapie par l’Institut Piaget, Gaia. Interprète professionnel depuis 2008, Marco da Silva Ferreira a dansé pour André Mesquita, Hofesh Shechter, Sylvia Rijmer, Tiago Guedes, Victor Hugo Pontes, Paulo Ribeiro, entre autres. Il a travaillé comme assistant artistique de Victor Hugo Pontes dans l’oeuvre Fall et Se alguma vez precisares da minha vida, vem e toma-a en 2014, puis comme assistant chorégraphique dans la pièce de théâtre Hamlet de Mala Voadora.\
En tant que chorégraphe, il crée “Nevoeiro 21, Réplica ... éplica ...éplica (2013)”, C’est avec “Hu(r)mano” créée cette même année qu’il reçoit le prix du Meilleur jeune artiste Portugais 2014 et qui le propulse sur la scène internationale. S’ensuivront “Brother” (2016), créée au Teatro Municipal do Porto et présentée à la Biennale de la danse de Lyon en 2018, puis Bisonte créée au Teatro Municipal do Porto en 2019 et joué à Lisbonne, à Bruxelles et dans différentes villes de France, puis “SIRI” (2021) co-créée avec le cinéaste Jorge Jácome. Entre 2018-2019, Marco a été artiste associé au Teatro Municipal do Porto, puis de 2019 à 2021 au centre chorégraphique national de Caen. C’est dans le cadre des productions déléguées de la Collection tout-terrain du centre chorégraphique national de Caen qui traduisent la volonté du CCN d’irriguer des espaces et des territoires peu coutumiers du fait chorégraphique que Marco da Silva Ferreira crée “Fantasie minor” en 2022. Son travail de chorégraphe s’est développé autour des pratiques urbaines, dans une réflexion continue sur le sens des danses émergentes de nos jours.
Lia Rodrigues
- Podcast “Rencontres augmentées” de la Scène nationale du Sud-Aquitain - 2022
- Podcast “L’Heure bleue” de France Inter - 2021
Bio –
Née en 1956 à São Paulo (Brésil), Lia Rodrigues étudie le ballet classique et étudie l’Histoire à l’Université de São Paulo (USP) où elle participe au mouvement de dance contemporaine de São Paulo dans les années 70. Elle a intégré la compagnie de Maguy Marin de 1980 pour deux ans. À son retour au Brésil, elle crée la Lia Rodrigues Companhia de Danças en 1990, à Rio de Janeiro avec des activités sur toute l’année, recherches, créations, classes et répétitions. En 1992, elle crée et dirige pendant 14 années le Festival Panorama à Rio de Janeiro. Depuis 2004, sa compagnie participe à développer des actions pédagogiques et artistiques dans la Favela de Maré à Rio de Janeiro, en partenariat avec l’Organisation non gouvernementale Redes de Desenvolvimento da Maré. De cette collaboration est née le Centre des Arts de Maré ouvert depuis 2009 et l’école libre de danse de Maré qui a ouvert ses portes en octobre 2011. Mêlant militantisme et utopies, elle croit à la synergie entre l'art et les processus sociaux. En France, elle crée en 2005 l’une des “Fables à la Fontaine”, série de pièces courtes initiée dans les années 2000, aux côtés de Béatrice Masson et Dominique Hervieu et en 2007 “Hymnen” pour le CCN Ballet de Lorraine. Parmi ses créations, “Ce dont nous sommes faits” (2000), “Formas Breves” (2002) “Incarnat” (2005), “Chantiers poétiques” (2008), “Pororoca” (2009), “Piracema” (2011) et “Pindorama” (2013) “Para que o Céu nao Caia” (”Pour que le Ciel ne tombe pas”) (2016), “Fúria” (2018) et “Encantado” (2021). Elle a reçu du gouvernement français la médaille de Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres, le Prix de la Fondation Prince Claus Award des Pays Bas en 2014 ainsi que le Prix Chorégraphie de la SACD (2016). Elle est élue la meilleure chorégraphe de l’année par le magazine Tanz, en 2019 et reçoit le prix de la critique danse en tant que Personnalité Chorégraphique en 2020. Et elle reçoit du gouvernement français en 2022, la médaille d’Officier de l’Ordre des Arts et des Lettres.
Vincent Dupont
- Portrait vidéo par le Centre des Arts d'Enghien-les-Bains “Entracte” - 2019
- Extrait de Air sur Numéridanse - 2021
Bio –
Vincent Dupont a une formation de comédien. Ses premières rencontres avec la danse furent avec les chorégraphes Thierry Thieû Niang et Georges Appaix. Puis il participe aux créations de Boris Charmatz : “Herses (une lente introduction)” et “Con forts fleuve”. D’autres collaborations se feront dans le milieu du cinéma, notamment avec Claire Denis. En 2001, il signe sa première chorégraphie : “Jachères improvisations”, inspirée d’une photo d’une installation du plasticien Stan Douglas, questionne le réel en travaillant sur des notions de rapprochement et d’éloignement tant visuelles que sonores. Dès lors, tout en continuant à participer aux travaux d’autres artistes, il mène un travail à la croisée de plusieurs médiums qui déplace les définitions attendues de l’art chorégraphique. Ses créations se posent comme expériences, questions adressées à la perception du spectateur. De 2015 à 2019, Vincent Dupont est artiste associé à ICI–Centre chorégraphique national de Montpellier où il crée “Mettre en pièce(s)” et “Cinq apparitions successives”. Depuis septembre 2019, il est associé au Centre des Arts d’Enghien-les-Bains où a eu lieu la première de la pièce Attraction. En 2022, il présente au Festival d’Avignon “Silex et craie (calcédoine et coccolithe)”.