Lieu

Né en 1957 à San Pedro Atapan (Mexique), vit et travaille à Milpa Alta (Mexique)

Le monde est devenu électronique, créant une frontière invisible entre l’homme et son environnement, alors Fernando Palma Rodríguez anime ses installations précaires à l’aide de systèmes robotiques qu’il a longtemps manipulés lorsqu’il était ingénieur. L’artiste opère un savant mélange de chorégraphies surréalistes et de références à la cosmogonie pré-hispanique qui viennent en écho à l’actuelle destruction du paysage par l’homme capitaliste. Vivant dans la région de Milpa Alta, au sud-est de Mexico, Fernando Palma Rodríguez a créé Calpulli Tecalco, une organisation à but non lucratif consacrée à la préservation du nahuatl, sa langue natale. Les œuvres magiques de cet artiste indigène envahissent les usines Fagor et forment un paysage mouvant composé d’un immense coyote céleste à partir duquel quarante-trois robes d’enfants vibrent entre ciel et terre suivant la structure de la constellation d’Orion. « Aujourd’hui, plus que jamais, les populations migrent à travers le monde ; ces fantômes tentent de représenter cette partie du paysage actuel en mouvement, qui est le plus souvent sans visage et sans voix. »

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