Née en 1974 à Roman-sur-Isère, France
Vit et travaille dans la Drôme, France

Magnétisme animal, 2024

Photographie jet d’encre sur papier photo satin, contre collage sur Forex.
Courtesy de l’artiste

Lire la peau, 2024

Photographie jet d’encre sur papier photo satin, contre collage sur Forex.
Courtesy de l’artiste

L’arrière-monde, 2024

Photographie jet d’encre sur papier photo satin, contre collage sur Forex.
Courtesy de l’artiste

La loge bleue, 2024

Photographie jet d’encre sur papier photo satin, contre collage sur Dibon.
Courtesy de l’artiste

Dessin spirite, 2024

Photographie jet d’encre sur papier photo satin, contre collage sur Dibon.
Courtesy de l’artiste

Channeling, 2024

Photographie jet d’encre sur papier photo satin, contre collage sur Forex.
Courtesy de l’artiste

L’agent inconnu, 2024

Photographie jet d’encre sur papier photo satin, contre collage sur Forex.
Courtesy de l’artiste
Créations pour la 17e Biennale de Lyon

Collaborant avec ses proches, ses ami·es ou les habitant·es de son village, Delphine Balley développe, à travers la photographie et la vidéo, des histoires intimes et collectives qui interrogent notre rapport à la réalité et aux croyances. Travaillant avec un appareil photographique grand format argentique, elle s’inspire des techniques des illusionnistes du XIXe siècle pour créer un « petit théâtre du monde » à travers des mises en scène soigneusement élaborées. Jouant avec le clair-obscur afin de dissimuler et révéler les détails, le travail de l’artiste explore un royaume étrange, inconnu et parfois inquiétant.

L’installation photographique de Delphine Balley se déploie dans l’ancienne salle du Conseil de l’hôpital de la Charité — conservée à la destruction du bâtiment et remontée dans le Grand Hôtel-Dieu — qui porte le nom du docteur Jean Lacassagne (1886-1960), chef du service sanitaire des prisons de Lyon, qui se passionne pour le tatouage et son langage symbolique à partir de l’étude des corps des détenus. À travers des symboles et des décors, la série L’Arrière-Monde évoque ces motifs corporels ainsi que des dessins spirites publiés dans la revue d’Allan Kardec (1804-1869), fondateur du spiritisme à Lyon. Initiant une réflexion sur les savoirs, croyances parallèles et écrits mystiques, l’oeuvre de Delphine Balley dévoile des rituels collectifs de soin — entre le matériel et l’immatériel, le profane et le sacré — dans un lieu autrefois dédié aux démuni·es.

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