Beat Lippert, sculpteur Suisse, s’intéresse ici au décalage existant entre notre intériorité et la réalité extérieure à laquelle nous sommes contraints de nous conformer.
Beat Lippert s’intéresse ici au décalage existant entre notre intériorité et la réalité extérieure à laquelle nous sommes contraints de nous conformer.
Avec les nouvelles technologies, l’introduction forcée de l’IA, notre pouvoir d’agir s’efface au profit des automatismes de consommation et de profit.
À l’occasion de cette exposition à la galerie Tator, B. Lippert s’appuie sur « Le Joueur d’échec » et « Schachnovelle » de Stefan Zweig. Il invite les spectateurs à venir défier un jeu d’échec sur un damier de différente nature, car celui-ci est composé de motifs tartans. Les pions du jeu sont interchangeables, défiant ainsi les structures hiérarchiques et patriarcales que la discipline suscite. Si pour certains il n’y a qu’une seule règle de jeu, il en existe des multiples pour celui qui reconnait l’unicité de chaque être humain comme une valeur unique et singulière.